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Il semblerait à présent que le défi absolu soit de continuer à écrire des choses telles que "petite pute" ou "je m'en fous" dans mes dissert' de lettres. Ce qui ne signifie  absolument pas que je m'en fous, contrairement aux apparences. Juste que j'aime bien citer les grands artistes quand ils racontent des conneries, parce que leur nom légitime absolument tout.
J'aimerais qu'un jour on puisse dire que mes "je m'en fous" ont une valeur littéraire.


Que le défi soit de continuer à fumer des mikado - ou plus exactement à lécher le chocolat du bâtonnet comme si on avait été privée de sucre pendant dix ans - et ce pendant encore trois jours.


Que le défi soit d'attendre une semaine, et les dernières très longues sept heures, pour l'avoir de nouveau devant moi, ou dedans moi aussi, partout autour, partout dans ma vie, mais en vrai, pas que dans mes pensées qui tournent à l'obsession dès que je le quitte un instant.
C'est grave d'écrire ça, mais je m'en fous. Et en plus ça a une valeur littéraire, donc je m'en fous doublement.


Ce soir j'ai ressorti Le Petit Prince, qui n'a pas vraiment grandi depuis les fois précédentes, c'est juste que Saint Exupéry a frappé dans le mille, et j'ai recopié deux phrases, à propos du renard qui se laisse apprivoiser, pour C. Elle en fera ce qu'elle voudra, peut-être rien du tout, peut-être rien du tout parce que ce n'est absolument pas parlant ou approprié pour qui que ce soit d'autre que moi, la névrosée de littérature.


Au fond ça m'est bien égal, ce qu'on livre aux autres ne dépend plus que d'eux, nous on a fait notre part du taf, et assurer le service après vente, c'est une bien belle autre histoire, assez ironique malheureusement.


Aujourd'hui j'ai réussi à écrire douze pages en n'ayant jamais lu plus d'une fois (malade la fois en question, à moitié effondrée de fièvre dans mon lit) les deux tiers du cours d'histoire.
Je trouve que je gère plutôt bien mes suicides scolaires.


Aujourd'hui j'ai aussi claqué pour 23.30€ de livres.
Mais s'ils sont nuls - et j'en sais rien, j'achète toujours des livres en pariant dessus, je joue à la littérature comme on joue au tiercé -  j'aurais toujours la satisfaction de pouvoir souligner les phrases, mettre des croix dans les marges, écrire des choses plus ou moins en lien sur les premières et dernières pages, et puis surtout mettre mon prénom au début, et les ranger avec amour dans ma bibliothèque en bordel.


Même les livres que j'ai payés et jamais lus je les aime bien. C'est un peu comme la pute que t'as payée juste pour son sourire, sa quatrième de couverture, parce que oui, elle avait l'air prometteuse, mais qu'en fin de compte t'as pas touchée, parce que soit t'es fatigué soit elle est trop belle pour l'ouvrir, la fendre en deux, effeuiller ses pages.


Et comme je viens de voir à l'instant que C. a copié collé sur facebook ma phrase du Petit Prince, je me dis que ça va, je sais encore écrire des choses qui rendent un peu d'espoir - ou de beauté, c'est plus honnête, plus utile et largement suffisant - aux gens, même si les choses en question ne sont pas de moi et que je suis qu'une sale petite voleuse.




Je finirai en prison c'est sûr, pour plagiat littéraire ou meurtre passionnel.














Ecrit par AlaskaYoung, à 00:55 dans la rubrique "c'est un vrai mensonge".



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